• Les reliefs de Tatline: Du cubisme à l’abstraction

    La création des premiers reliefs non-objectifs de Tatline au cours des années 1914-1916 est restée quasi mythique car, à quelques exceptions près, les œuvres qu’il a réalisées à l’époque ont été perdues ou détruites. Voici la raison pour laquelle aujourd’hui la majorité d’entre elles ne sont connues que de façon documentaire. Pourtant, lors de leurs expositions à Moscou (1914-1915), à Saint-Pétersbourg (1915) ou à Berlin (1922) et Amsterdam (1923), les reliefs ont été reçus avec enthousiasme mais aussi rejetés, car ils constituaient une véritable révolution dans l’art. Ces œuvres ont été par la suite éclipsées par le Monument à la Ille Internationale (1919-1920), extraordinaire construction utopique qu’Alfred Barr qualifiait en 1936 de plus « ambitieuse oeuvre constructive » (du siècle) et qui tout au long du XXe siècle a fasciné plusieurs générations des deux côtés de l’Atlantique.
    L’histoire et la signification des premiers reliefs abstraits sont présentées dans le livre d’Andréi Nakov avec de nombreux documents inédits et une interprétation qui le replace de façon nouvelle dans l’histoire de l’art moderne, russe (Malewicz, Popova, Exter et autres) et occidental (Boccioni, Barncusi). Une place toute particulière est réservée à la mise en valeur des sources cubistes (Picasso) qui furent déterminantes pour l’audacieux saut créateur de l’artiste. Ainsi cette étude des origines de la sculpture abstraite permet d’aborder de façon innovante ce moment capital de l’art moderne : le passage du cubisme à l’art abstrait.

    45,00  TTC
  • NICOLAS DE STAËL

    « Je t’embrasse de tout coeur, toi, Paris, toute la ville et ton pays tout entier. Je vous aime plus profondément, plus désespérément que je ne vous ai jamais aimés » écrivait
    Nicolas de Staël à son ami René Char en 1953, un an avant de se jeter dans le vide.
    Né à Saint-Pétersbourg en 1914, Nicolas de Staël von Holstein a cinq ans lorsque sa famille fuit la Russie pour se réfugier en Pologne. Après la mort de leurs parents, Nicolas et ses soeurs sont accueillis par des amis en Belgique. Après des études aux Beaux-Arts de Bruxelles, il voyage en Espagne, au Maroc, en Italie où il se nourrit du spectacle de la nature, de la lumière et de leurs contrastes.
    En 1943, il s’installe définitivement en France et se lance dans l’aventure de l’abstraction avec l’intuition que “sa vie [sera] un continuel voyage sur une mer incertaine”.
    Pinceau des mots à la main, au plus près de son sujet, Karin Müller raconte à la première personne le destin fulgurant de ce peintre intransigeant et généreux, ami des surréalistes, de Kandinsky, Braque, Lanskoy, Magnelli, Sonia Delaunay et bien d’autres, que le succès et la reconnaissance tardive n’empêcheront pas de mettre fin à ses jours à l’âge de 41 ans.
    Un texte magistral à la hauteur du génie de Nicolas de Staël.
    Le peintre foudroyé laisse plus de mille tableaux peints dans l’urgence des malheurs, privations, souffrances et bonheurs traversés.
    12,00  TTC
  • Simone Prouvé tisser la lumière

    « Tisser la lumière » est le premier et unique livre sur le parcours de l’artiste Simone Prouvé. Âgée de 90 ans, celle qui, selon ses dires, « s’exprime par le fil et la photo depuis toujours », n’est pourtant pas une débutante. En 2021, le Musée national d’art moderne lui a d’ailleurs accordé la reconnaissance de toute une vie de création par l’acquisition d’un ensemble de pièces qui ont rejoint ses collections. Pendant plus d’un an, cet ensemble a alors été exposé dans une salle dédiée des collections permanentes du Centre Pompidou.
    Dans « Tisser la lumière », Simone Prouvé raconte son parcours professionnel qui prend ses racines dès l’enfance au sein d’une famille qu’elle qualifie de marginale. Elle nous révèle combien le poids d’un nom peut être allégé par une éducation libre qui nourrit et encourage la créativité et la création. Très jeune, Simone Prouvé a côtoyé César, Le Corbusier, Charlotte Perriand, Bernard Zehrfuss, Jean Le Couteur, Steph Simon, Calder, François Stahly, Pierre Jeanneret, Michel Bataille…elle nous raconte la chance unique qu’elle a eue de grandir et d’évoluer à la lumière de cet entourage. Elle nous confie comment, à 60 ans, elle a « démarré » une nouvelle étape de sa carrière autour des fils non-feu et les opportunités que ses recherches et travaux ont créé dans le monde de l’architecture et de l’industrie, les chantiers qu’elle s’est vu confier:

    – Musée d’art moderne André Malraux -MuMa Le Havre, Musée Matisse – Le Cateau-Cambrésis, MACRO – Museo di Arte contemporanea di Roma… –, les commandes qu’elle n’a eu de cesse de satisfaire, travailleuse, fonceuse… c’est de famille, paraît-il.

    45,00  TTC
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