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L’impressionnisme au fil de l’Oise
26,00 € TTCPEINTRES IMPRESSIONNISTES DANS LA VALLÉE DE L’OISE
L’Isle-Adam – Auvers-sur-Oise – PontoiseSur ses vingt derniers kilomètres, l’Oise réunie les communes de L’Isle-Adam, Auvers-sur-Oise et Pontoise. Les noms de leurs hameaux qui se blottissent sur les berges de l’Oise aux débouchés des petits rus qui entaillent le plateau du Vexin, ont tous été rendus mondialement célèbres par les titres des innombrables œuvres peintes par les grands noms de l’Impressionnisme. Le Valhermeil, Chaponval, l’Hermitage ou encore Le Chou suivent les courbes de l’Oise.
Dupré à L’Isle-Adam, Daumier à Valmondois, Daubigny à Auvers-sur-Oise, Pissarro à Pontoise vont attirer à partir de 1855 et pendant près de cinq décennies, de nombreux peintres parmi lesquels Camille Corot, Paul Cézanne, Paul Gauguin ou encore Vincent van Gogh. La vallée de l’Oise dans ses dernières boucles avant sa confluence avec la Seine, constitue de fait un seul et même paysage où s’est écrit un volet essentiel de l’histoire de la peinture indépendante de paysage et singulièrement de l’Impressionnisme. Les noms des peintres liés à cette vallée reliée très tôt à Paris par le train, sont innombrables. Ce sont les dimensions charismatiques, militantes et pédagogiques de Charles-François Daubigny et de Camille Pissarro comme la présence de personnalité comme Paul Gachet, qui expliquent principalement cette remarquable richesse de cercles artistiques enchevêtrés sur trois générations.
Cette vallée désignée comme l’un des archipels du contrat national de destination impressionnisme est ponctuée de lieux et de musées qui, bien que souvent de dimensions modestes, n’en constituent pas moins un exceptionnel tissu préservé d’une grande valeur patrimoniale où grande et petite histoire sont indis- sociables : Maison du Dr Gachet, Atelier de Daubigny, Auberge Ravoux, cimetière d’Auvers-sur-Oise avec notamment les tombes des frères Van Gogh, et les musées Camille-Pissarro (Pontoise), Charles-François Daubigny (Auvers-sur-Oise) et Louis-Senlecq (L’Isle-Adam).
Cet ouvrage initié par ces trois musées, présente ainsi cette histoire picturale de la vallée en s’appuyant sur leurs collections mais aussi sur quelques œuvres célèbres qui aux quatre coins du monde lui assurent sa renommée. -
L’été des Nabis
24,00 € TTCDans leur maison d’été de Villeneuve-sur-Yonne en Bourgogne, l’animateur de La Revue Blanche, Thadée Natanson et sa femme Misia accueillent leurs amis artistes. Parmi eux, de jeunes peintres rebelles à l’académisme, influencés par Paul Gauguin, et des écrivains symbolistes, admirateurs de Stéphane Mallarmé. Pierre Bonnard, Maurice Denis, Édouard Vuillard, Félix Vallotton y côtoient Henri de Toulouse-Lautrec, Auguste Renoir, Maurice Maeterlinck, Octave Mirbeau, Tristan Bernard… Loin d’être une villégiature tranquille, le séjour de l’été 1898 sera chaud au bord de la rivière, sur tous les plans. Une température caniculaire record, mais aussi des événements exceptionnels qui vont bousculer les consciences, et s’inviter dans les habituels échanges et points de vue des artistes précurseurs.
Très documenté à partir des témoignages et des correspondances des acteurs, ce roman souvent drôle tient en haleine le lecteur. L’auteur met en lumière les rapports des hommes et des femmes au fil des événements, leur engagement artistique prophétique et rend hommage à une amitié sans faille.
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DEMY VARDA – Essai de Généalogie Artistique
29,00 € TTCOn peut légitimement se demander pourquoi l’œuvre de Jacques Demy est encore aussi souvent minimisée, alors que la plupart des exégètes s’accordent désormais à en reconnaître l’intérêt et l’originalité profonde. La démarche de Guillaume Boulangé sera, on le devine, de comprendre pourquoi, en dépit de ses opiniâtres détracteurs, cette œuvre ne cesse de susciter un nombre aussi considérable d’imitations, d’emprunts et d’hommages en tous genres.Le livre aurait pu s’ouvrir directement au début des années soixante, avec les effets des premiers films de Demy sur ses contemporains. Mais il a semblé important de remonter aux origines les plus lointaines de son inspiration afin de mieux comprendre son rapport à la transmission et de cerner au plus près sa véritable identité d’artiste. Convaincu de l’existence d’un parallélisme fécond entre filiation parentale et filiation créatrice, l’arbre généalogique du cinéaste, dressé pour la circonstance, retrace son cheminement sur près de quatre-vingts années, de son enfance nantaise, dans les années trente, à nos jours. Une place importante est également réservée à Agnès Varda, dont le rôle fut essentiel à partir de 1991 pour la popularisation de son œuvre.Mais que le lecteur se rassure : le présent ouvrage n’est nullement celui d’un notaire pointilleux qui validerait de manière doctrinale un testament, ni celui de ces « chercheurs de merlettes » qui, jadis pour deux ou trois sous, aménageaient des filiations agréables à ceux qui le souhaitaient.Notre approche emprunte plutôt à l’activité du flâneur se promenant de film en film au gré des opportunités. L’objectif n’est donc pas tant d’appréhender le cinéma de Jacques Demy pour lui-même (ce travail est déjà en grande partie accompli), que de l’envisager dans les liens de filiation et de rupture qu’il tisse avec les œuvres de ses prédécesseurs, de ses contemporains et de ses successeurs.
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Vladimir Velickovic
Vladimir Velickovic est né à Belgrade (Yougoslavie) en1935. Diplômé́ de la Faculté́ d’Architecture de Belgrade en 1960, il s’oriente vers la peinture et réalise sa première exposition personnelle en 1963. Il obtient en 1965 le prix de la Biennale de Paris, ville où s’installe l’année suivante et où il vit et travaille aujourd’hui encore. Il est révélé dès 1967 par une exposition à la galerie du Dragon et apparait aussitôt comme un des artistes les plus importants du mouvement de la Figuration narrative. Il a été marqué par les crimes de la Seconde Guerre mondiale, et a voué sa peinture à la représentation du corps. Déchiré, mutilé, secoué par des douleurs atroces, voué à d’épuisantes courses sans issue, éventuellement métamorphosé́ en chien ou en rat, le corps de l’homme est un champ d’investigation inépuisable pour Velickovic.
La découverte des tableaux de ce peintre à la renommée internationale est troublante : paysages désolés, horizons bouchés, visions de guerre et de carnage, gibets, pendus, crochets, rats, rapaces, chiens aux muscles bandés forment un univers macabre et agressif, où les représentations du monde et du corps humain sont autant d’illustrations des souffrances possibles.
Vladimir Velickovic a réalisé́ de nombreuses expositions personnelles à travers l’Europe, l’Asie et les États-Unis et reçu de prestigieux prix pour le dessin, la peinture et la gravure. Il est chef d’atelier à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1983 à 2007. Vladimir Velickovic rejoindra à l’Académie des Beaux-Arts ses confrères de la section de peinture : Georges Mathieu, Arnaud d’Hauterives, Pierre Carron, Chu Teh-Chun, Guy de Rougemont, Yves Millecamps, Jean Cortot et Zao Wou-Ki.
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Serge Mansau
Serge Mansau est un artiste en marge du monde de l’art dont l’œuvre de sculpture est restée à l’abri des regards. Ce qui laisse perplexe quand on sait qu’il est, depuis plus de quarante ans, l’un des plus grands créateurs de flacons de parfums, de ces objets que l’on a tous eus, un jour, entre les mains.
Près de Paris, à la campagne, là où il a installé ses ateliers, où ses cabanes de verre ponctuent un parcours qui sublime le dialogue entre matériaux et senteurs, Serge Mansau entretient avec le temps – au début de notre XXIe siècle météoritique – une relation devenue rare. À la recherche du geste juste, il réinvente un monde dont la nature est le point saillant. A tel point qu’au delà des espaces qu’il s’est aménagé, c’est aussi son atelier à ciel ouvert qui lui apporte l’inspiration du moment et les objets qui prendront place dans ses œuvres : ici la feuille d’un arbre, là le caillou d’un chemin. Sculpteur, dessinateur, scénographe aussi, il peut tout à la fois travailler le verre, fondre les métaux, inciser le bois, faire dialoguer les matériaux qui trouveront leur place dans son processus de création.
Il n’est jamais facile de parler de la création, encore moins pour un touche-à-tout comme Serge Mansau dont la sensibilité et les centres d’intérêt, d’ordinaire si peu simultanément exploités, dessinent chez lui un rare champ d’action. A l’image de son Colosse qui culmine à plus de six mètres de haut à l’entrée de sa maison, de ses Forêts d’hommes qui peuplent ses espaces de vie ou bien de ses nounours en verre qui renvoient l’image de l’enfance – la sienne, la nôtre – il ne cesse de réinventer un monde qu’il modèle à sa guise et qui trouve grâce à ses yeux. A l’instar de sa petite valise d’enfant contenant tous ses jouets, il emporte toujours avec lui sa minuscule boîte de couleurs dont on mesure tout à coup – au détour d’une phrase lorsqu’il l’extrait de sa poche – qu’elle structure une mise en abyme, qu’elle est l’atelier dans l’atelier. L’infiniment petit dans l’infiniment grand, c’est sans doute ce que tentent d’approcher les échanges avec Serge Mansau qui nous introduisent au cœur de la création artistique.
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Pierre Soulages
Peindre avec le noir c’est le moyen le plus véhément de faire naître une lumière, une lumière mais picturale, c’est à dire émanant de la toile, modulée par la nature et la qualité des contrastes qui l’ont fait naître. Le noir est une couleur de lumière.
L’artiste peintre français Pierre Soulages est né à Rodez le 24 Décembre 1919. Très jeune, Pierre Soulages est attiré par les monuments romans, les dolmens et les menhirs gravés. A 18 ans, il se rend à Paris pour préparer le concours d’entrée à l’École Nationale supérieure des Beaux-Arts. Il y est admis mais, persuadé qu’elle dispense un enseignement médiocre, refuse d’y entrer et repart aussitôt pour Rodez. Pendant ce séjour à Paris Pierre Soulages découvre la peinture moderne en visitant le musée du Louvre et les expositions de Cézanne et de Picasso. Paris occupé, Pierre Soulages se rend à Montpellier et fréquente assidûment le musée Fabre. Montpellier à son tour occupé, commence pour lui une période de clandestinité pendant laquelle il ne peint plus. Ce n’est qu’en 1946 que Soulages peut consacrer tout son temps à la peinture. Il s’installe alors dans la banlieue parisienne. Ses toiles où le noir domine sont abstraites et sombres. En 1948, il participe à des expositions à Paris et en Europe, notamment à “Französische abstrakte Malerei”. En 1949 la galerie Lydia Conti de Paris lui organise une exposition personnelle. En 1979 Pierre Soulages expose au Centre Georges Pompidou ses premières peintures monopigmentaires, fondées sur la réflexion de la lumière par les états de surface du noir. Ce sont les recherches effectuées par Soulages sur la matière, sur la couleur et la lumière qui font de lui l’un des artistes contemporains ayant le plus apporté à la peinture du XXe siècle.
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Lee Ufan
Artiste sud-coréen, peintre et sculpteur universel, Lee Ufan appartient au cercle très fermé des plus grands créateurs de notre temps. Né en 1936 à Kyonsangnamdo (Corée du Sud), il incarne l’homme de l’intemporel. Lauréat du Praemium Imperial 2001 dans la catégorie peinture, Lee Ufan représente son pays à la Biennale de Venise 2007. Philosophe et lettré de tradition classique, Lee Ufan vit et travaille entre Paris, New York et Tokyo. Leader historique du Groupe Mono-Ha, littéralement l’« Ecole des choses » qu’il créa dans le Japon de l’immédiat après-guerre, l’homme voulut d’abord être écrivain-philosophe plutôt que peintre-sculpteur. Un demi-siècle plus tard, son langage plastique parle toujours de l’humanisme profond qui l’anime. Tout en formes épurées, son œuvre en progrès, est aujourd’hui présent dans les plus prestigieux musées du monde, ainsi que les plus importantes collections privées. Par sa densité métaphysique, plutôt que sa réduction contrôlée, l’art de Lee Ufan s’ancre dans la philosophie asiatique – le zen notamment. Ni vraiment monochromes ni vraiment géométriques, ses peintures se distinguent ainsi du minimalisme occidental, comme ses sculptures aussi puissantes que méditatives.
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Jean Le Gac
Jean Le Gac est né en 1936 à Tamaris, dans le Gard. Professeur de dessin, il n’est guère tenté par une carrière conforme aux tendances qui dominent les années soixante, et ses premières activités (promenades, envois postaux) s’affirment en marge des catégories admises. Passionné de littérature, il en vient à proposer, d’abord dans de modestes cahiers juxtaposant photos et textes également allusifs, le récit des faits et gestes d’un peintre anonyme : ce matériel narratif l’autorise à se définir comme « artiste-peintre », projetant ses problèmes, ses doutes et ses humeurs sur son double. Présenté par H. Szeeman à la Documenta V dans le cadre des « Mythologies individuelles », Le Gac est alors intégré dans un « Narrative Art ». Son travail rejoint progressivement la présentation classique de la peinture : photos et textes (eux-mêmes photographiés) s’organisent en panneaux encadrés, sans renoncer à l’aspect livresque (le Peintre de Tamaris, 1979, Introduction aux oeuvres d’un artiste dans mon genre, 1987). Depuis 1981, il reproduit avec les techniques traditionnelles (fusain, pastels) des illustrations empruntées à la littérature populaire, qui permettent à son personnage de vivre de nouvelles aventures, toutes également stéréotypées, et complète ses images par des objets (machine à écrire, appareil photo, projecteur de cinéma) évocateurs d’une mise en scène ou d’une fiction qui n’en finit pas de mettre en abîme ses procédés : l’œuvre de Le Gac s’élabore sur l’absence d’œuvre de son héros. C’est donc à un long travail de représentation du peintre que se livre Le Gac et c’est le peintre à son tour qui va donner, par ses tribulations, sa réalité inaliénable et illimitée à la peinture. Il a exposé à la Biennale Internationale de Venise, Pavillon français en 1972 – Pavillon International en 1980 et à la Documenta V à Kassel en 1972 et 1977.
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Jacques Villeglé
S’introduire dans l’atelier parisien de Jacques Villeglé, c’est se plonger dans l’histoire de la France d’après-guerre. Depuis près de soixante ans, l’artiste-poète récolte les résidus d’une société empreinte des douces illusions du monde moderne. La grammaire des affiches lacérées et des signes sociopolitiques accumulés entre ces murs, témoignent du long parcours d’un flâneur.
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Hervé Di Rosa
Né en 1959 à Sète, Hervé Di Rosa est reconnu depuis longtemps comme l’un des représentants majeurs de la Figuration Libre. Il est sans doute l’artiste au monde qui connaît le mieux la bande dessinée, les mangas et les comics dont il possède une collection personnelle très importante. La richesse de son inspiration puise tout autant dans les films de série B, l’imagerie classique, les cartoons, le rock et la culture punk. Depuis le début des années 1990, avec sa série Autour du monde, il construit son œuvre lors de chaque séjour dans un pays étranger, tel un laborantin qui tente sans cesse de nouvelles expériences : trouver de nouvelles formules, aller au-delà de soi, produire un travail spécifique en rapport avec la culture et les divers modes d’expression auxquels il se trouve confronté et qu’il tente d’assimiler. Plus que les lieux eux-mêmes et les repères techniques de l’atelier, c’est cette itinérance, celle qui alimente sa motivation de peindre, qui est devenue l’inaltérable moteur de son œuvre.
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Henri-Georges Adam, burins et cuivres découpés
C’est en 1934, alors qu’il fréquente les cercles surréalistes, qu’Henri-Georges Adam grave ses premières planches. Vers 1936, il évolue vers un post-cubisme expressionniste qu’il va épurer progressivement sous la forme d’un naturalisme abstrait. Ce dernier fait de lui l’un des grands précurseurs de la seconde école de Paris. Son approche de la gravure va nourrir sa sensibilité de sculpteur tout comme celle du formidable créateur de tapisserie qu’il fut, les trois expressions ne cessant ensuite de s’enrichir mutuellement. Adam découpe des planches de cuivre puis les recouvre d’entailles au burin recourant parfois au berceau du graveur en manière noire ou au papier d’émeri pour grainer ou dépolir les surfaces. Les profondes entailles qu’il entrecroise sur des planches de cuivre découpées, opposent de manière expressive les noirs et les blancs et animent de même les surfaces de ses sculptures comme les compositions de ses tapisseries. Les matrices de ses burins peuvent comporter ainsi jusqu’à une dizaine de cuivres qu’il assemble sur la presse lors leur impression. Son recours à des cuivres relativement épais, découpés et parfois perforés, comme à de forts papiers, lui permet de jouer avec la sensualité de l’estampage et les blancs du papier réservé. Il confère à ses estampes une dimension plastique monumentale inédite dans la gravure de son époque.
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Daniel Buren
L’art de Daniel Buren se plaît dans la rencontre de nouveaux lieux afin de satisfaire un désir de perpétuel renouvellement. Près d’une centaine de travaux réalisés in situ ont été disséminés dans le monde. Les photographies et les mots de l’artiste documentent deux semaines de processus créatif : des dessins préparatoires à la mise en place des volumes, des couleurs et des bandes.