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SIMONE DE BEAUVOIR – ebook
8,00 € TTC« Jamais je ne vivrai la vie ordinaire et monotone de ma mère. Jamais je n’accepterai ce destin de femme soumise à un homme. J’aurai un travail et je gagnerai ma vie. »
Écrire une biographie de Simone de Beauvoir à la première personne, évoquer sa vie quand elle n’a cessé de se raconter dans ses romans, essais ou autobiographies, il fallait oser.
Karin Müller relève aisément le défi et provoque une véritable rencontre entre le lecteur, la femme et l’œuvre. Née à Paris dans une famille bourgeoise désargentée, Simone de Beauvoir est reçue deuxième à l’agrégation de philosophie derrière Jean-Paul Sartre, son futur compa- gnon. Elle refusera le modèle imposé aux femmes : se marier et élever les enfants. Leur couple rebelle, audacieux, est toujours mythique aujourd’hui. La vie de cette romancière, mémorialiste et philosophe, est racontée de sa naissance en 1908 à sa mort en 1986. À force de travail et de détermination, cette féministe est devenue un symbole de courage et d’émancipation.
Paul Nizan, Merleau-Ponty, Boris Vian, Albert Camus, Giacometti, Juliette Gréco, Gisèle Halimi croiseront sa route. L’amitié est essentielle, tout comme l’amour : Jean-Paul Sartre, Nelson Algren, Claude Lanzmann la chériront.
Son chemin, parsemé d’embûches, sera sa quête de la liberté. « Femmes, vous lui devez tout ! » dira Elisabeth Badinter lors de ses obsèques.
Sur scène, ce texte est magistralement interprété par Marie Christine Barrault.
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NICOLAS DE STAËL – ebook
8,00 € TTC« Je t’embrasse de tout coeur, toi, Paris, toute la ville et ton pays tout entier. Je vous aime plus profondément, plus désespérément que je ne vous ai jamais aimés » écrivait
Nicolas de Staël à son ami René Char en 1953, un an avant de se jeter dans le vide.
Né à Saint-Pétersbourg en 1914, Nicolas de Staël von Holstein a cinq ans lorsque sa famille fuit la Russie pour se réfugier en Pologne. Après la mort de leurs parents, Nicolas et ses soeurs sont accueillis par des amis en Belgique. Après des études aux Beaux-Arts de Bruxelles, il voyage en Espagne, au Maroc, en Italie où il se nourrit du spectacle de la nature, de la lumière et de leurs contrastes.
En 1943, il s’installe définitivement en France et se lance dans l’aventure de l’abstraction avec l’intuition que “sa vie [sera] un continuel voyage sur une mer incertaine”.
Pinceau des mots à la main, au plus près de son sujet, Karin Müller raconte à la première personne le destin fulgurant de ce peintre intransigeant et généreux, ami des surréalistes, de Kandinsky, Braque, Lanskoy, Magnelli, Sonia Delaunay et bien d’autres, que le succès et la reconnaissance tardive n’empêcheront pas de mettre fin à ses jours à l’âge de 41 ans.
Un texte magistral à la hauteur du génie de Nicolas de Staël.
Le peintre foudroyé laisse plus de mille tableaux peints dans l’urgence des malheurs, privations, souffrances et bonheurs traversés. -
MALEWICZ: AU-DELÀ DES CENSURES
39,00 € TTCEffacée de la scène culturelle pendant de longue décennies, et ce déjà du vivant de l’artiste, l’œuvre de Kazimir Malewicz (1879-1935) a été découverte en Europe occidentale seulement à partir de la fin des années cinquante. Trois décennies plus tard, elle devient accessible au public russe. Son assimilation se fit graduellement à travers des filtres esthétiques, politiques, culturelles et autres. Mais à ce jour, l’extraordinaire potentiel de cette création eut à faire face à des filtres d’interprétations fantaisistes dont certains ont perduré ce jour. Dans ce texte sont abordés certains mythes fondamentaux de son interprétation tels les origines esthétiques de l’artiste (son rapport avec la langue d’origine), son rapport à la culture religieuse de son environnement russe et, avant tout, son intégration à l’art moderne européen auquel il appartient et est fondamentalement attaché. La lecture de ses formes suprématistes reste un sujet essentiel de sa création : au delà de ses nombreux écrits, elle conduit à une compréhension décisive de son message artistique.
Au travers de ce texte, un certain nombre de préjugés anti-modernistes plastiques et culturels se trouvent ainsi questionnés. Avançant dans son interprétation de l’ouvre de l’artiste, Andréi Nakov dévoile des strates inconnues de cette création qui s’avère de plus en plus fondamentale pour la compréhension de la modernité du XXe siècle. -
KANDINSKY L’ÉNIGME DU PREMIER TABLEAU ABSTRAIT
45,00 € TTCPeint à Munich en 1911, le Tableau avec cercle est le premier tableau abstrait de Kandinsky et non moins dans l’histoire de l’art moderne. Pourtant cette œuvre fut de longues décennies durant une énigme pour l’histoire de l’art et de même que pour l’artiste à qui la réalisation de cette peinture a posé des problèmes complexes.
Laissée « en dépôt » à Moscou en décembre 1921 lors du départ de Kandinsky pour Berlin, l’oeuvre disparait par la suite dans les oubliettes de l’histoire. Kandinsky n’arrive même pas à obtenir une photographie de cette peinture de la part de la Russie et qui de cette façon est réduite au silence. En raison de la censure culturelle exercée par le régime soviétique, elle disparait de l’horizon et de l’histoire. À la fin des années soixante-dix, bien après la mort de l’artiste, elle est redécouverte en URSS et présentée en public qu’en 1989.
Pourtant, à ce jour, cette oeuvre capitale dans l’histoire de l’art moderne, n’a pas bénéfi-ciée d’une étude exhaustive et de ce fait, n’occupe pas la place qui lui revient dans notre
Panthéon culturel.
Au delà d’une interprétation novatrice, ce livre dévoile les multiples niveaux de censure dont la première abstraction a souffert à l’époque de sa création et souffre probablement encore. Tableau avec cercle est interprété par Andréi Nakov avec un regard neuf et à l’aide de documents inédits concernant les circonstances de sa réalisation de même que ses sources culturelles. résultat d’une recherche autant exhaustive qu’exemplaire, ce texte permet d’appréhender le contexte culturel de l’époque et d’accéder à l’essence de l’esthétique kandinskienne. -
Les reliefs de Tatline: Du cubisme à l’abstraction
45,00 € TTCLa création des premiers reliefs non-objectifs de Tatline au cours des années 1914-1916 est restée quasi mythique car, à quelques exceptions près, les œuvres qu’il a réalisées à l’époque ont été perdues ou détruites. Voici la raison pour laquelle aujourd’hui la majorité d’entre elles ne sont connues que de façon documentaire. Pourtant, lors de leurs expositions à Moscou (1914-1915), à Saint-Pétersbourg (1915) ou à Berlin (1922) et Amsterdam (1923), les reliefs ont été reçus avec enthousiasme mais aussi rejetés, car ils constituaient une véritable révolution dans l’art. Ces œuvres ont été par la suite éclipsées par le Monument à la Ille Internationale (1919-1920), extraordinaire construction utopique qu’Alfred Barr qualifiait en 1936 de plus « ambitieuse oeuvre constructive » (du siècle) et qui tout au long du XXe siècle a fasciné plusieurs générations des deux côtés de l’Atlantique.
L’histoire et la signification des premiers reliefs abstraits sont présentées dans le livre d’Andréi Nakov avec de nombreux documents inédits et une interprétation qui le replace de façon nouvelle dans l’histoire de l’art moderne, russe (Malewicz, Popova, Exter et autres) et occidental (Boccioni, Barncusi). Une place toute particulière est réservée à la mise en valeur des sources cubistes (Picasso) qui furent déterminantes pour l’audacieux saut créateur de l’artiste. Ainsi cette étude des origines de la sculpture abstraite permet d’aborder de façon innovante ce moment capital de l’art moderne : le passage du cubisme à l’art abstrait. -
Mythes et Concepts utiles aux Initiés-Initiants
28,00 € TTCQuel jeune initié n’a pas éprouvé, au lendemain de son initiation, le besoin de mieux en comprendre le sens ?
Quel initiant, plus âgé, plus expérimenté, n’est pas resté embarrassé face aux questions d’un nouvel initié ?
Il existe une abondante littérature maçonnique, philosophique, ésotérique, théologique, mais peu abordent les bases de la connaissance du symbolisme et les fondements de l’initiation maçonnique.
Nous avons voulu éclairer le chemin initiatique des initiés-initiants par l’étude critique de mythes fondateurs, de héros symboliques et de concepts maçonniques essentiels.
Quand certains auteurs privilégient une approche philosophique,confessionnelle, psychanalytique, hermétique ou alchimique, Jean-Bernard Lévy les considère toutes, puisqu’elles s’ajoutent les unes aux autres, et s’enrichissent mutuellement pour laisser à chacun le choix de découvrir sa vérité.
Cette forme d’écriture correspond à un double objectif : disposer d’un matériel de réflexion étendu et ne pas figer l’interprétation de façon définitive et doctrinale. Un exposé sur la notion de Personne achève cet ouvrage. Car il nous semble primordial que tous ceux qui espèrent une réalisation spirituelle personnelle, par leur quête initiatique, puissent appréhender le contenu de ce concept complexe -
NICOLAS DE STAËL
12,00 € TTC« Je t’embrasse de tout coeur, toi, Paris, toute la ville et ton pays tout entier. Je vous aime plus profondément, plus désespérément que je ne vous ai jamais aimés » écrivait
Nicolas de Staël à son ami René Char en 1953, un an avant de se jeter dans le vide.
Né à Saint-Pétersbourg en 1914, Nicolas de Staël von Holstein a cinq ans lorsque sa famille fuit la Russie pour se réfugier en Pologne. Après la mort de leurs parents, Nicolas et ses soeurs sont accueillis par des amis en Belgique. Après des études aux Beaux-Arts de Bruxelles, il voyage en Espagne, au Maroc, en Italie où il se nourrit du spectacle de la nature, de la lumière et de leurs contrastes.
En 1943, il s’installe définitivement en France et se lance dans l’aventure de l’abstraction avec l’intuition que “sa vie [sera] un continuel voyage sur une mer incertaine”.
Pinceau des mots à la main, au plus près de son sujet, Karin Müller raconte à la première personne le destin fulgurant de ce peintre intransigeant et généreux, ami des surréalistes, de Kandinsky, Braque, Lanskoy, Magnelli, Sonia Delaunay et bien d’autres, que le succès et la reconnaissance tardive n’empêcheront pas de mettre fin à ses jours à l’âge de 41 ans.
Un texte magistral à la hauteur du génie de Nicolas de Staël.
Le peintre foudroyé laisse plus de mille tableaux peints dans l’urgence des malheurs, privations, souffrances et bonheurs traversés. -
Simone Prouvé tisser la lumière
45,00 € TTC« Tisser la lumière » est le premier et unique livre sur le parcours de l’artiste Simone Prouvé. Âgée de 90 ans, celle qui, selon ses dires, « s’exprime par le fil et la photo depuis toujours », n’est pourtant pas une débutante. En 2021, le Musée national d’art moderne lui a d’ailleurs accordé la reconnaissance de toute une vie de création par l’acquisition d’un ensemble de pièces qui ont rejoint ses collections. Pendant plus d’un an, cet ensemble a alors été exposé dans une salle dédiée des collections permanentes du Centre Pompidou.
Dans « Tisser la lumière », Simone Prouvé raconte son parcours professionnel qui prend ses racines dès l’enfance au sein d’une famille qu’elle qualifie de marginale. Elle nous révèle combien le poids d’un nom peut être allégé par une éducation libre qui nourrit et encourage la créativité et la création. Très jeune, Simone Prouvé a côtoyé César, Le Corbusier, Charlotte Perriand, Bernard Zehrfuss, Jean Le Couteur, Steph Simon, Calder, François Stahly, Pierre Jeanneret, Michel Bataille…elle nous raconte la chance unique qu’elle a eue de grandir et d’évoluer à la lumière de cet entourage. Elle nous confie comment, à 60 ans, elle a « démarré » une nouvelle étape de sa carrière autour des fils non-feu et les opportunités que ses recherches et travaux ont créé dans le monde de l’architecture et de l’industrie, les chantiers qu’elle s’est vu confier:– Musée d’art moderne André Malraux -MuMa Le Havre, Musée Matisse – Le Cateau-Cambrésis, MACRO – Museo di Arte contemporanea di Roma… –, les commandes qu’elle n’a eu de cesse de satisfaire, travailleuse, fonceuse… c’est de famille, paraît-il.
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SURRÉALISTES & ALCHIMISTES, CHEMINS CROISÉS
25,00 € TTCAuteur du livre Le Surréalisme, parcours souterrain, Patrick Lepetit étudie depuis longtemps les rapports profonds qui unissent surréalisme et ésotérisme. Avec Surréalistes et alchimistes, chemins croisés, il se penche, de manière inédite et en s’appuyant sur des documents rares ou jamais publiés auparavant, sur les liens qu’après Rimbaud, certains des amis ou compagnons de route d’André Breton ont établi entre littérature et alchimie dès les origines du mouvement et jusque dans l’après-guerre. Il met aussi en évidence l’influence parfois déterminante sur leurs recherches poétiques et sur leurs œuvres des travaux alchimiques, spéculatifs aussi bien qu’opératifs, auxquels se sont livrés ces hommes et femmes discrets, férus d’hermétisme et proches d’Eugène Canseliet, le disciple du mystérieux auteur du Mystère des Cathédrales et des Demeures Philosophales, Fulcanelli.
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RAMSAY, UNE ÉTUDE RAISONNÉE DU DISCOURS
25,00 € TTCFidèle à son exigence de traiter l’histoire maçonnique avec les méthodes de la recherche universitaire, Philippe Langlet nous propose une analyse comparée de plus de 73 versions du « discours de Ramsay ».
Confronté à une masse imposante de documents, parfois composée de travaux au service de l’imaginaire personnel ou de doctrines obédientielles, l’auteur réussit à dégager la véritable essence du discours fondamental et fondateur pour la Franc-Maçonnerie : la métaphore de la construction du temple vivant du Très-Haut.
De toutes les versions qu’il possède, l’auteur ne jette rien, même les coquilles et autres mastics deviennent des indices pour la compréhension de la pensée de celui qui fréquenta Fénelon, Madame Guyon, et fut admis à la Royal Society en même temps que Montesquieu.
Qu’a voulu nous dire Ramsay il y a trois siècles avec les mots de l’époque et leurs acceptions ? Là encore Philippe Langlet ouvre tous les dictionnaires nécessaires à la compréhension du texte et se débarrasse des contresens qui hantent les Loges.
Le Discours n’est pas seulement un texte écrit il y a bientôt trois siècles, il conserve son actualité : il parle de vérités intemporelles s’incarnant en l’homme. Ce n’est pas un discours historique, mais l’énoncé d’une méthode que nous qualifierons d’initiatique, de progression visant à la « perfection ».
N’attendez pas une synthèse qui vous fournira une opinion prête à penser, Ramsay est-il coupable ou responsable de la création des Hauts Grades maçonniques ? par exemple.
Il s’agit d’une étude raisonnée et progressive vers laquelle les cherchants reviendront pour comprendre la Maçonnerie d’aujourd’hui.
*points relais
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LES IGUANES DE GUANTANAMO
22,00 € TTCEn 2002, Camille est une brillante avocate d’affaire franco- américaine, vivant à Los Angeles. Lorsqu’elle reçoit un coup de fil la chargeant de s’occuper du cas d’un détenu de Guantanamo, elle croit à une erreur. Pourtant, ce n’en est pas une.
Le prisonnier, Jamal, et elle sont liés par un passé intense et mouvementé qui a autrefois façonné sa jeunesse, lorsque tous deux vivaient en France.
Elle va donc accepter, contre l’avis de tous, de risquer sa carrière, sinon sa propre liberté, pour se frotter aux méandres de Guantanamo, cet enfer où les prisonniers ont moins de droits que les iguanes qui abondent sur l’île. -
SIMONE DE BEAUVOIR
12,00 € TTC« Jamais je ne vivrai la vie ordinaire et monotone de ma mère. Jamais je n’accepterai ce destin de femme soumise à un homme. J’aurai un travail et je gagnerai ma vie. »
Écrire une biographie de Simone de Beauvoir à la première personne, évoquer sa vie quand elle n’a cessé de se raconter dans ses romans, essais ou autobiographies, il fallait oser.
Karin Müller relève aisément le défi et provoque une véritable rencontre entre le lecteur, la femme et l’œuvre. Née à Paris dans une famille bourgeoise désargentée, Simone de Beauvoir est reçue deuxième à l’agrégation de philosophie derrière Jean-Paul Sartre, son futur compa- gnon. Elle refusera le modèle imposé aux femmes : se marier et élever les enfants. Leur couple rebelle, audacieux, est toujours mythique aujourd’hui. La vie de cette romancière, mémorialiste et philosophe, est racontée de sa naissance en 1908 à sa mort en 1986. À force de travail et de détermination, cette féministe est devenue un symbole de courage et d’émancipation.
Paul Nizan, Merleau-Ponty, Boris Vian, Albert Camus, Giacometti, Juliette Gréco, Gisèle Halimi croiseront sa route. L’amitié est essentielle, tout comme l’amour : Jean-Paul Sartre, Nelson Algren, Claude Lanzmann la chériront.
Son chemin, parsemé d’embûches, sera sa quête de la liberté. « Femmes, vous lui devez tout ! » dira Elisabeth Badinter lors de ses obsèques.
Sur scène, ce texte est magistralement interprété par Marie Christine Barrault.