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Hervé Di Rosa
Né en 1959 à Sète, Hervé Di Rosa est reconnu depuis longtemps comme l’un des représentants majeurs de la Figuration Libre. Il est sans doute l’artiste au monde qui connaît le mieux la bande dessinée, les mangas et les comics dont il possède une collection personnelle très importante. La richesse de son inspiration puise tout autant dans les films de série B, l’imagerie classique, les cartoons, le rock et la culture punk. Depuis le début des années 1990, avec sa série Autour du monde, il construit son œuvre lors de chaque séjour dans un pays étranger, tel un laborantin qui tente sans cesse de nouvelles expériences : trouver de nouvelles formules, aller au-delà de soi, produire un travail spécifique en rapport avec la culture et les divers modes d’expression auxquels il se trouve confronté et qu’il tente d’assimiler. Plus que les lieux eux-mêmes et les repères techniques de l’atelier, c’est cette itinérance, celle qui alimente sa motivation de peindre, qui est devenue l’inaltérable moteur de son œuvre.
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Henri-Georges Adam, burins et cuivres découpés
C’est en 1934, alors qu’il fréquente les cercles surréalistes, qu’Henri-Georges Adam grave ses premières planches. Vers 1936, il évolue vers un post-cubisme expressionniste qu’il va épurer progressivement sous la forme d’un naturalisme abstrait. Ce dernier fait de lui l’un des grands précurseurs de la seconde école de Paris. Son approche de la gravure va nourrir sa sensibilité de sculpteur tout comme celle du formidable créateur de tapisserie qu’il fut, les trois expressions ne cessant ensuite de s’enrichir mutuellement. Adam découpe des planches de cuivre puis les recouvre d’entailles au burin recourant parfois au berceau du graveur en manière noire ou au papier d’émeri pour grainer ou dépolir les surfaces. Les profondes entailles qu’il entrecroise sur des planches de cuivre découpées, opposent de manière expressive les noirs et les blancs et animent de même les surfaces de ses sculptures comme les compositions de ses tapisseries. Les matrices de ses burins peuvent comporter ainsi jusqu’à une dizaine de cuivres qu’il assemble sur la presse lors leur impression. Son recours à des cuivres relativement épais, découpés et parfois perforés, comme à de forts papiers, lui permet de jouer avec la sensualité de l’estampage et les blancs du papier réservé. Il confère à ses estampes une dimension plastique monumentale inédite dans la gravure de son époque.
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Daniel Buren
L’art de Daniel Buren se plaît dans la rencontre de nouveaux lieux afin de satisfaire un désir de perpétuel renouvellement. Près d’une centaine de travaux réalisés in situ ont été disséminés dans le monde. Les photographies et les mots de l’artiste documentent deux semaines de processus créatif : des dessins préparatoires à la mise en place des volumes, des couleurs et des bandes.
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Collection Caroline et Maurice Verbaet
29,00 € TTCPassion de Collectionneurs
Cette nouvelle collection chez SELENA ÉDITIONS est une invitation à explorer le monde atypique des collectionneurs. Chaque ouvrage propose de découvrir un univers singulier, témoignant des goûts et des affinités esthétiques qui caractérisent les choix de ces personnalités d’exception. Car si chaque collection d’art est le fruit d’une passion, elle est, par essence, unique.
La particularité de cette série est d’entrouvrir la porte de leurs domaines intimes rarement accessibles au public, dévoilant ainsi leur parcours d’amateurs éclairés.La Collection Caroline et Maurice Verbaet
Ce premier titre nous convie à un voyage dans le monde insolite des artistes belges d’après-guerre grâce
à l’ensemble des oeuvres de la collection « Caroline et Maurice Verbaet ». L’auteur, Camille Brasseur, nous propose une immersion originale en créant des points de convergence thématiques rapprochant notamment les oeuvres d’artistes tels que Pierre Alechinsky, Bram Bogart, Pol Bury, Jo Delahaut, Christian Dotremont, Jan Fabre, Luc Peire, Marc Mendelson, Henri Michaux, Antoine Mortier…Le portrait de ce couple de collectionneurs unis par le même enthousiasme passionné et la complicité du regard, complète cette sélection richement illustrée.
Site Web de la Fondation : http://www.verbaet.com
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Carole Benzaken
Née à Grenoble en 1964, Carole Benzaken développe un travail pictural qu’elle expose depuis le début des années 90, dans de nombreux lieux et institutions en Europe et aux Etats-Unis.
De retour à Paris, après un long séjour à Los Angeles, elle est saluée par le prix Marcel Duchamp en 2004. Elle travaille la peinture dans un dialogue constant aux pratiques multimédias.
Associer des peintures aux dernières technologies de l’image, notamment le film et la vidéo, provoque d’incessants allers et retours, favorise le mouvement et le déplacement.
Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées à travers le monde. Elle a e une exposition individuelle à la Fondation Cartier à Paris et à Séoul, Musée de la Chasse à Paris et poursuis une belle carrière artistique.
Elle vit et travaille à Paris. -
Carlos Cruz Diez
Carlos Cruz Diez, peintre vénézuélien né en 1923 à Caracas, figure historique de l’art cinétique. Il vit à Paris depuis 1960. Après des études à l’école des beaux-arts de Caracas dont il devient professeur, il sera successivement concepteur graphique dans le monde de la publicité, illustrateur et directeur adjoint de l’École des beaux-arts de Caracas. Il partage aujourd’hui encore son temps entre Paris et ses voyages au Venezuela. Artiste international, il n’a cessé d’étudier depuis une soixantaine d’années la variété infinie des couleurs, la vibration des couleurs et l’évolution de formes en expérimentant sans cesse ses recherches.